Sauver une vie au rythme d’une chanson des Bee Gees
Gratuite et disponible pour iOS et Android, l’application mobile Staying Alive cartographie les défibrillateurs cardiaques recensés en France et propose des tutoriels sur le comportement et les gestes de premiers secours à adopter en cas d’arrêt cardiaque. Ce jeudi, la Loire est devenu le 85ème département à déployer cette application mais le premier territoire à y associer l’ensemble des formateurs au secourisme. En partenariat avec le SDIS 42, le Président Georges Ziegler a signé cette convention unique en son genre. Explications.
Les chiffres devraient nous alerter : seulement 8% des victimes d’arrêts cardiaques en France sont sauvées. Pour multiplier les chances de survie (4 à 5 fois) les lieux publics sont dorénavant presque tous équipés en défibrillateurs automatiques externes (DAE). Outre les réflexes, la formation de la population aux gestes qui sauvent et la prévention permettent de limiter le nombre de victimes. Aussi, l’application Staying Alive devrait renforcer dans la Loire la prise en charge des victimes de malaise cardiaque. Déployée depuis jeudi et s’associant à l’initiative du SDIS, le Département représenté par son Président accompagné de Nadia Semache, Vice-présidente en charge de l’insertion, d’Yves Partrat Vice-président en charge des solidarités humaines et de la santé ainsi que de Fabienne Perrin, 1ère Vice-présidente élue au conseil d’administration du SDIS42, a signé la convention de partenariat.
Associant également à cette initiative le Samu ligérien mais aussi l’ensemble des formateurs au secourisme du territoire (protection civile, gendarmerie, armée ou les hôpitaux) l’application « Staying Alive » concerne désormais chaque citoyen ligérien inscrit. Sollicités dès lors qu’une victime identifiée se trouvera dans un rayon de 250 mètres en zone urbaine et 5 km en zone rurale, les « bons samaritains » pourront ainsi entreprendre, avec l’aide de l’application les premiers secours si importants. Pour s’inscrire en tant que citoyen, il suffit d’être titulaire d’un PSC1 ou d’avoir suivi une formation de sensibilisation aux gestes qui sauvent.
